La Commune en bref

 

Adresse  Centre Ar Stivell, 29290 MILIZAC
GPS  Latitude: 48°28'06'' Longitude: -04°34'00''
Téléphone  02.98.07.90.31
Fax  02.98.07.97.29
Site  http://www.milizac.fr
Nom du Maire  Bernard Quilevere

 

 

 

 

 

 

Les équipements importants dont est dotée la commune la rendent très attractive : complexe sportif, groupe scolaire (2 écoles), logements sociaux, salle omnisports, salle polyvalente Guy-Magueur, recette distribution PTT, salle municipale des fêtes, maison pour tous, réseaux d'eau et d'assainissement, station de pompage, zone artisanale, cimetière, déchetterie communautaire de Bel Air, ateliers municipaux...

Ainsi, naturellement, les quartiers, cités, et lotissements communaux et privés de qualité s'y sont développés, pour faire de Milizac, une commune où il fait bon vivre... Proche de l'agglomération brestoise et ayant su préserver son patrimoine naturel et champêtre, Milizac jouit d'une renommée bien légitime

Le rayonnement des associations locales a accru cette renommée de ville dynamique et sportive et a valu à la commune en 1981, le titre élogieux de "commune de Bretagne la plus sportive" (49,50 % de licenciés sportifs).

Milizac en haut débit ADSL depuis le 5 mars 2004

Nombre d'habitants (R.S.G.99)  3500
Superficie  3 323 ha
Nombre de logements  1015

 

 

 

Informations issues de Communauté de communes du pays d'Iroise

 Situation Géographique

 

Située dans la première couronne de la Communauté Urbaine de BREST (CUB), la Commune de MILIZAC est limitrophe de Brest et à moins d'un quart d'heure des quartiers Nord de cette Ville ( 10 km ). Les communes périphériques sont les suivantes : Brest, Bohars, Guilers, Saint-Renan, Lanrivoaré, Tréouergat, Guipronvel, Coat-Méal, Bourg-Blanc (et autrefois Plouzané).

Administrativement, elle appartient à la Communauté de Communes du Pays d'iroise (C.C.P.I.) (1992).

Commune à la fois rurale et suburbaine du canton de Saint-Renan, au carrefour des Routes Départementales N° 3 et N° 38 sur un plateau à la cote moyenne 90 (Point culminant : Kervennan, altitude : 101 m ), Milizac vit sa population doubler en trente ans puisqu'elle compte aujourd'hui 3.250 habitants (3ème Rang du canton) don! 1.600 pour l'agglomération. Pour une superficie de 3323 ha , ceci représente une densité de 98 habitants au km' (Densité au plan national : 105/km 2 ) (Finistère : 125/km 2 ).

Jusqu'à la Révolution Française , Guipronvel et Tréouergat furent des trêves de MILIZAC. Guipronvel fut la paroisse primitive jusqu'en 1410 environ et englobait donc Milizac. A part une éclipse, du temps de M. Guillaume MAO, Maire de 1800 à 1802, du 29 octobre 1801 au 1er août 1971 (170 ans) où MILIZAC appartenait au canton de Plabennec, Milizac fit partie, dès la création des circonscriptions administratives, le 26 février 1790, du canton de SAINT-RENAN (Décret du 7 juillet 1971) (J.O. du 16 juillet 1971).

Assise sur la pénéplaine du Léon, vraie table cristalline, on y rencontre une prédominance des vents océaniques, une grande humidité de l'atmosphère et un réseau hydrographique très étendu : le Garo ou rivière centrale de Tréléon part de Kerhenguer et se jette dans l'Aber-Benoît à Locmajan en Plouguin, la rivière de Kérivot (Aber- Benouic) et le Pont-Mein, affluents de l'Aber-Benoît à Tariec en Plouvien, la rivière de Kéranflec'h (Le Vizac) et le Pen-ar-Chréac'h qui rejoignent l'Ildut à Saint-Renan. Les sources (captages et forages) de Pont-Cléau et de Vénéguen ainsi que le Syndicat Mixte pour l'Aménagement Hydraulique des Bassins du Bas-Léon (Lesneven) alimentent la Commune en eau potable depuis 1967 et 1980 (1000 abonnés).

La composition géologique du sous-sol (granit de Saint-Renan, gneiss et micaschistes, aliuvions modernes) en fait une zone prospère de polyculture et d'élevage : à noter de nombreux élevages bovins, porcins et avicoles... La prospère culture du lin ayant laissé place à la culture de la pomme de terre.

 

 

Ses Origines et ses Armoiries

 

L'origine du nom de MILIZAC est très discutée : Milizac, Milisac, Milizag, Mélisac ou Mélizag. Pour Messieurs Loth et Larguillière ainsi que pour le Chanoine Falc'hun, elle aurait son origine dans le nom d'un lieutenant ou centurion romain nommé Milétius, commandant en Armorique d'un Etablissement Militaire gallo-romain (fundus militiacus), implanté à l'emplacement actuel du Bourg.

M. Jourdan de la Passardière, défenseur d'une étymologie bretonne, considère que Milizac ne serait que l'évolution de Mel ou Maël (maël : fief), soit le fief d'Izag. Mael-Izag ou Moulin du Comte d'Izag ou chef guerrier lzag.

On compte seulement dix noms en "ac" en Basse-Bretagne (Breiz-Izel) : Milizac, Irvillac, Scrignac et Callac pour le Nord ; Briec (autrefois : Briziac), Mellac, Inzinzac-Lochrisl, Carnac, Sulniac et Muzillac pour le Sud, dont un seul pour le Léon : MILIZAC. En Loire-Atlantique, on trouve : Stêr lzag (affluent de la Vilaine), au sud de Redon (Carte du Duché de Bretagne de 1513)

Selon la toponymie des hameaux et des villages, le territoire de Milizac fut autrefois très boisé, couvert d'ajonc, de genêt et de bruyère. "On y trouvait des landes et des marais et quantité de terres en friches sur cette infertile commune " (1829) (Voyage dans le Finistère de J.-F. BROUSMICHE)

Les Armoiries officielles de Milizac remontent au 22 janvier 1974 et la dénomination des rues et places au 16 janvier 1973. Il s'agit d'un blason communal (forme XVIIème siècle) frappé des armoiries accolées des familles nobles de Kéranflec'h (1448) et du Manoir du Curru (Roué Pharamus et de Kernezne : 1238... 1689), encadré de deux sarments de saule et surmonté d'un écusson portant la devise Bretonne : "War Zao Atao" (Toujours debout).

La description des armoiries officielles de la Commune de MILIZAC est la suivante ;

- "D'or à trois fasces ondées d'azur surmontées de deux coquilles de gueules" (2 coquilles Saint-Jacques rouges) -Kéranflec'h- d'une part et

- "D'argent au lion de sable lampassé et couronné d'or" (Lampassé signifie : ayant une langue) - Le Curru - d'autre part.

Aussi, quelque Ancêtre de la Famille De Kéranflec'h dût-il faire autrefois le pèlerinage de Saint- Jacques de Compostelle en Espagne (Galice, La Corogne) pour avoir fait figurer deux coquilles Saint-Jacques rouges dans ses armoiries. (XVIème siècle)

Précision apportée par la famille Keranflec'h:

Gilart de Keranflec’h: De gueules à deux clefs d'argent passées en sautoir, les gardes en haut. Mais ses ancêtres ont aussi :

  1. "D'or à trois fasces ondées d'azur surmontées de deux coquilles de gueules" (2 coquilles Saint-Jacques rouges) - en la seigneurie de Keranflec'h (Milizac)
  2. Dans l’église de Milizac (à droite en rentrant) cela est bien une armoirie  Gilart de Keranflec’h épouse Parcevaux - Keranméal.

Précision apportée car il y a eu apparemment deux armoiries de la  famille Gilart de Keranflec’h à Milizac.

Et il y a deux familles Keranflec’h : la famille de Keranflec’h  devenu Keranflec’h-Kernezne ( qui a quitté les lieux il y a fort longtemps ne porte par ses armoiries ) et la famille Gilart de Keranflec’h.

 

 

La Paroisse et son Église

 

La Paroisse de MILIZAC n'a point de Saint-fondateur, mais au XII ème siècle, elle avait un roi du nom de Pharamus, seigneur du Curru (Castel-Ar-Roué-Pharamus). Ses Vicomtes étaient de hauts et puissants seigneurs, investis d'une prévôté ducale, dont la juridiction s'étendait aux paroisses de Guipavas, Lambézellec, Gouesnou, Bohars et Trénivez, trêve du prieuré des Sept-Saints de Brest. Au Moyen-âge, Milizac appartenait à l'Archidiaconé d'ACH.

L'église paroissiale primitive, dédiée à Saint-Pierre et à Saint-Paul, (premier recteur ou desservant : Messire Jean KEREBEL, originaire de Ploudalmézeau, de 1583 à 1620), datant de 1652 (XVIIème) fut restaurée et agrandie successivement en 1845 et en 1924 par M. l'Abbé Hervé KEROUANTON (1870-1938), du côté du choeur et du transept qu'on a orné de jolies verrières. (Recteur de Milizac durant 11 ans, de 1919 à 1930).

Son clocher à la flèche octogonale très élancée (hauteur : 34,22 mètres ), édifié en 1716 et reconstruit en 1953, a deux galeries entourant les chambres des cloches. A l'angle de chaque galerie, un pinacle est relié à la tour par un arc- boutant. Les quatre clochetons d'angle de la flèche sont posés en encorbellement sur une corniche moulurée.

La tour du clocher fut décapitée et endommagée en 1765 (foudre), en 1833 (tempête) et le 7 Août 1944 (Libération américaine). A mi-hauteur, un blason mutilé représentait vraisemblablement les armoiries Gilart de Keranflec’h (clés en sautoir).

L'abside est ornée de deux vitraux modernes représentant l'un, les Noces de Cana et l'autre, la Résurrection de la Fille de Jaïre. Autrefois, Saint-Pol Aurélien et Saint-Corentin, patrons du Diocèse.

L'ossuaire accolé (aujourd'hui fonts baptismaux) date du XVIIème siècle.

Le porche Sud est surmonté d'une niche comportant la statue de Saint-Pierre, patron de la paroisse. Au fronton de ce même porche, on remarque un superbe cadran solaire.

Les seuls objets d'art que l'Eglise ait conservés sont un reliquaire en argent ciselé (20 x 18 cm ) du XVIIème siècle et une croix pectorale en ivoire des Abbés de Saint-Mathieu (haute de 9.5 cm du Xème siècle), découverte par l'Abbé Castel, au presbytère de Milizac en 1973, classée en 1976 et restaurée en 1983, après une disparition (en 1790) de ce pur joyau durant 183 ans. A signaler, le porche monumental de l'enclos paroissial (2 statues en kersanton), tel un mini Arc de triomphe.

C'est l'Abbé Pierre GENDROT (1758 - 1816), originaire d'Ille-et-Vilaine, ex-Bénédictin de l'Abbaye de Saint- Mathieu, Curé constitutionnel ou assermenté de Saint-Renan (19 juin 1791 -31 mai 1792) qui substitua ces reliques à la convoitise du District de Brest, au bénéfice de la Paroisse de Milizac (Chapelle Saint-Jacques du Bout-du-Pont).

Outre celle de Kéranflec'h, Milizac possédait de nombreuses chapelles. La chapelle Sainte-Anne, au cimetière, est du XVIème siècle, tandis que son clocheton date du XVIIIème siècle. La Chapelle Saint-Jacques (1400-1797), au Bout-du-Pont (départ des pèlerins pour Saint-Jacques de Compostelle) était à la limite des deux paroisses de Milizac et de Saint-Renan, face à l'écluse de l'ancien moulin (N° 5 et N° 7 de la rue du Pont à Saint-Renan). Celles du Curru et de Kérivot (dédiée à Saint-Sébastien) ont disparu, de même que la chapelle Lagale avec fontaine (Feunteun) au manoir de Kélarret-Coatquénec ou encore la chapelle ou monastère du Lann où une pierre tombale a été découverte en 1990 sans oublier une autre stèle funéraire de l'Age de Fer découverte en 1877 sur ce même site. Autres chapelles disparues: Kérallan et Kergaouren (Parc an ilis et Parc ar Rosera)

De nombreux calvaires et croix (22 au total), témoins séculaires de la foi de nos ancêtres, font partie du patrimoine de la Commune répertorié à l'Atlas de M. l'Abbé Yves Pascal Castel en 1980.

La paroisse de Milizac relevait autrefois de l'Evêché de Saint-Pol-de-Léon (avant le Concordat du 15 juillet 1801) puis aujourd'hui du Diocèse de Quimper et de Léon. Dernier Evêque du Léon ; Mgr de la Marche (Escop-ar-patates), né le 4 juillet 1729 à Ergué-Gabéric (Finistère), sacré évêque en 1772, exilé en 1791 et décédé à Londres le 25 novembre 1806.

 

 

La Révolution Française

 

La Révolution Française de 1789, comme partout ailleurs, a marqué, changé, ému et troublé les habitants de la paroisse de Milizac durant une douzaine d'années (1789 - 1801).

Les épisodes ou les événements les plus marquants furent : l'installation de l'Assemblée Municipale et la rédaction du Cahier de Doléances de la Paroisse de Milizac, le 5 Avril 1789 ; la première réunion du Conseil municipal, le 12 février 1790 en la chapelle Sainte-Anne ; la persécution religieuse de 1791 et les prêtres réfractaires ou insermentés (trois à Milizac : les Abbés Le Guen, Talarmein et Le Meur) ; la Supplique des Fidèles des Communes de Milizac et de Locmaria-Plouzané au Roi Louis XVI de juin 1792 ; la levée de 300 000 hommes ou conscrits dont le recrutement de 11 citoyens à Milizac, par tirage au sort, le 21 Mars 1793 ; l'enlèvement et le transport des cloches paroissiales et de la chapelle de Kéranflec'h d'Octobre 1793 ; la plantation à Milizac de l'Arbre de la Liberté le 26 Février 1794 ; la substitution de poteaux indicateurs aux croix et calvaires d'Avril 1794 ; la réorganisation de la Garde Nationale et la formation de trois compagnies à Milizac, le 28 juillet 1794 ; la liberté des cultes à Milizac et le Serment de la Municipalité , le 16 juillet 1795 ; la pétition adressée au citoyen Bonaparte, Premier Consul, par les municipalités de Milizac et de Plouguin, le 18 Février 1801; les calendriers républicains et grégoriens du 20 Septembre 1792, etc.

Le bicentenaire de la Révolution Française (1789-1989) et de l'avènement de la République (21 Septembre 1792), voici 200 ans, fut l'occasion de nombreuses festivités nationales et locales.

 

 

Patrimoine - Manoirs et Vestiges

 

Le château du Curru (Kerru : maison rouge), de style gothique : fenêtres à meneaux, cheminée Renaissance, successivement restauré par Messieurs Yves Le Louz et Pierre Pétel, est entré dans la légende. A l'une de ses croisées, il portait une fameuse grille appelée "La grille du diable", aujourd'hui au château de Kervéatous à Plouarzel. On y trouvait colombier et chapelle. C'est aujourd'hui une discothèque et un restaurant. Au Curru, existe aussi la très belle "Vallée des Seigneurs".

D'autres manoirs d'antan existaient à Milizac, tels que ceux de le Henguer, Prat-an-Henguer, Tréléon, La Motte, Kéryvot, Kerlarct, La Garenne, Maner-ar-C'haslel, Pen-ar-Chréac'h, Kéronvel, Kérallan, Kéroudy, etc.

Seul, le manoir de Kéranflec'h existe encore. Il s'élève à 2,5 Km du Bourg, à gauche de la route de Lanrivoaré. Edifié en 1712, il fui restauré en 1900. Le portail en granit est orné des armes de la famille Gilart de Kéranflec'h, originaire du Maine. L'oratoire privé, avec statues anciennes de 1712 également, est dédié à Notre-Dame de la Pitié.

Désormais, le Domaine de Kéranflec'h et son château, le parc animalier de biches et de cerfs, reçoivent les visites pédagogiques, gastronomiques ou de découvertes, toute l'année.

L'étang de Kéranflec'h est une attraction, (superficie : 1 ha 57a) (Eaux : 6,70 ha sur la Commune)

Monsieur Hubert de Poulpiquet, Maire de la commune de 1983 à 2001, y réside.

D'autre part, Milizac comptait autrefois 15 moulins et 3 colombiers (Kéranflec'h, Le Curru et Penanech, etc).

D'autres curiosités, sites remarquables et souvenirs méritent d'être mentionnés : six grands moulins dont Pen-ar-Chréac'h, le camp médiéval gallo-romain de La Morte (Ar Vouden = Motte médiévale) proche de la R.D. N °26 (plan d'eau de la COMIREN), le souterrain médiéval de Kemoble, le souterrain de Kéronvei (Magueur), les tumulus (Cruguel), l'outillage mésolithique de Trébaol et l'outillage- paléolithique de Kéroual, l'allée de Kérivol , ... le camp militaire ( 35 ha ) de Lanrénap (1799-1805) à proximilé de Lanrivoaré (Nord-Ouest de la Commune) où Bemadotte, Maréchal de Napoléon, futur Roi de Suède, disposa d'une armée permanente de 4 000 hommes, sous le commandement des Généraux Augereau, Martin et Avril, dans la perspective de l'invasion de l'Angleterre.

Durant la guerre 1939-1945, Milizac souffrit également de l'occupation allemande. Les Allemands arrivèrent à Milizac le 24 juin 1940 et en repartirent définitivement le 27 août 1944, après un séjour de plus de quatre années.

Lors de la première libération de Milizac par les Américains le 7 Août 1944, on eut à déplorer 13 victimes civiles dont 5 milizacois et 8 réfugiés brestois. Les victimes militaires milizacoises s'élevèrent à 16 soit un total de 29 tués sur la commune. Six combattants alliés furent abattus et inhumés à Milizac (5 anglais et 1 canadien).

Précédemment, la Grande Guerre 1914-191S fit 73 morts répertoriés à Milizac dont 65 mentions aux registres communaux de décès.

 

 

 Les Cessions Territoriales

 

La Commune de MILIZAC fut amputée à deux reprises d'une partie de son territoire au profit de SAINT- RENAN (1955 et 1975) et de BOHARS (1955)

D'une part, le rattachement du secteur du Bout-du-Pont à SAINT-RENAN et du secteur de Poulrinou - Guillermit à BOHARS eut lieu le 1er juin 1955 (Décret du 25 mai 1955). Cette cession porta sur 375 ha représentant 441 habitants.

D'autre part, le rattachement de la zone du Vizac à la commune de Saint-Renan eut lieu le 1er janvier 1975 (Arrêté préfectoral du 30 décembre 1974). Cette cession territoriale porta sur 32 ha pour une population de 60 habitants. Il y a lieu d'ajouter une autre cession plus ancienne (1948) dans le secteur de Ty-Colo au profit de la commune de Plouzané. Soit un total de 407 ha environ pour une population de 501 habitants.

 

La Commune Aujourd'hui

 

Les équipements importants dont est dotée la Commune la rendent plus attractive : complexe sportif, groupe scolaire (2 écoles), logements sociaux, salle omnisports, salle polyvalente Guy-Magueur, recette-distribution PTT, salle municipale des fêtes, maison pour tous, réseaux d'eau et d'assainissement, station de pompage, zone artisanale, cimetière, déchetterie communautaire de Bel Air, ateliers municipaux,...

La création et l'aménagement de cités et de lotissements communaux (9) et privés (16) se sont intensifiés depuis 1965. Soit 325 lots de terrain dont 179 lots communaux et 146 lots privés (Période 1954-1998).

L'ancienne mairie dont la construction remonte à 1876 (école privée) a été restaurée en 1962 (inauguration le 19 Septembre 1962). Le premier Maire ou Magistrat municipal fut l'officier public Jean Le Mailloux (1741-1811) de Kéryvot (1790 et 1795) dont une place de la Cité de Ker-Anne porte le nom et le souvenir.

Le rayonnement des associations locales dynamiques telles que le Club des Sportifs Milizacois (C.S.M.) dont la danse (mouvance), le tennis, le hand-ball et le basket-ball notamment, la Saint-Pierre (Sté de football - 1924), et surtout l'Amicale Cycliste de Milizac (A.C.M. - 1973), etc., ont valu à la Commune en 1981, le titre élogieux de « Commune de Bretagne la plus sportive » (49,50 % de licenciés sportifs). Au niveau de la culture, une Bibliothèque : le "Baleau-Livres", el de l'expression corporelle, un Club de danse bretonne : "Luskérien Mélizag".

Milizac, commune léonarde à la périphérie de Brest, continue harmonieusement son expansion entamée depuis 1968 (arrivée de l'eau), date à laquelle la population était de 1 420 habitants. Après les chutes successives : 2007 habitants en 1921, 1906 en 1939, 1973 en 1946, 1872 en 1954, 1489 en 1962, celle-ci n'a cessé de progresser, ces dernières décades : 1772 habitants au recensement général de 1975,2 151 en octobre 1977, 2388 en octobre 1979, 2465 en 1982, 2650 en 1984, 3 011 en octobre 1988, 2936 habitants (1 424 au bourg et 1 5 12 en zone rurale) en mars 1990 et vraisemblablement 3250 habitants en mars 1997. Au XIX ème siècle, la population totale a évolué positivement: 1383 habitants en 1801, 1602 eu 1861 et 1881 en 1901.

Aussi, les inaugurations ont-elles fleuri et sont-elles l'apanage des Communes qui se métamorphosent rapidement : alimentation en eau (château d'eau de 300 m3 , hauteur : 27,50 mètres ), stade municipal ou complexe sportif en 1967, maison pour tous en 1969, logements sociaux en 1970, 1978, 1983 et 1985, école publique ou groupe scolaire en 1977, 1993 et 1997 modernisation de la R.D. N °3 en 1975, 1980, 1986, 1988 et 1990, salle omnisports en 1981 et salle polyvalente Guy-Magueur en 1986, assainissement général du bourg en 1983, (500 abonnés), etc. Le carrefour giratoire de Beg-Avel fut terminé en juin 1996. Jadis, l'électrification du Bourg eut lieu en novembre 1926 et celle de la zone rurale, à compter de 1949.

Ainsi, l'épanouissement des activités sportives, associatives et socioculturelles à Milizac est-il le reflet d'une population jeune, vigoureuse et entreprenante !


 

L'Enseignement Public et Privé

 

L'enseignement à Milizac connut des fortunes diverses suivant qu'il s'agit de l'instruction, de la formation et de l'éducation des filles ou des garçons.

Les Soeurs de l'Immaculée Conception de Saint-Méen-Le-Grand (35) arrivèrent à Milizac en 1860 et en sont reparties en 1980 après 120 années de présence et de dévouement (Ecole Notre-Dame des Victoires). Mère Mérence ou Philomène Lisrin (1861-1932) y fut une figure remarquable.

Les Frères de La Mennais ou de l'Instruction Chrétienne de Ploërmel (56) se sont établis à Milizac en 1934 et en sont repartis en 1994 après 60 ans d'apostolat (Ecole Saint-Joseph). Le Clergé par le ministère des prêtres séculiers oeuvra à Milizac à partir de 1583 (Messire Jean Kérébel) : 1555-1620) jusqu'en 1995, soit durant 412 ans, date à laquelle M. L'Abbé Jean Crenn, dernier recteur résidant, quitta la paroisse de Milizac pour celle de Guissény. Désormais, la Paroisse de Saint-Renan assure ce Ministère, à Milizac, Guipronvel et Lanrivoaré. (M. François MAGUER)

L'Enseignement primaire public ou communal se développa à Milizac de 1836 (propriété Victor Prével) à 1906 (loi Combes de 1905) puis l'Ecole publique (Ancienne Mairie) prospéra de 1907 à fin 1940 (105 ans) et rouvrit à nouveau en Septembre 1977 dans des bâtiments scolaires neufs {Groupe scolaire Marcel-Aymé).

La commune de Milizac peut aussi se réjouir de compter parmi les siens, un poète talentueux, un écrivain bilingue en la personne de Yann Morvan , né à Kervennan en Milizac le 6 février 1910, aujourd'hui domicilié à Lanroze, Brest-Lambézellec. Homme de lettres, ancien marin, il a écrit pour les bulletins paroissiaux et municipaux de Milizac et de Tréglonou, ... raconté sa Campagne de Chine de 1934 à 1936, participé récemment à la rédaction d'un dictionnaire français-breton, à la composition de l'historique de Milizac, écrit dans la revue littéraire "Brud Névez" et est l'auteur de deux recueils de poèmes et d'anecdotes de Bretagne "Breiz-Izel Va Bro", l'un de 1978, l 'autre de 1994.

Il faut citer également Jean Lescop, historien, originaire de Guipronvel, aujourd'hui Renanais, auteur de l'ouvrage inédit "Pays d'iroise, Sites et Découvertes" de 1994 (C.C.P.I.) et deux autres ouvrages intéressants ou Récits de vie milizacoise de Jean Ropars : l'un d'eux intitulé "Au pays d'Yvonne" ou Mémoires d'une paysanne léonarde de 1991, l'autre, "L'amour de la terre au pays d'Yvonne" de 1993. Deux documents biographiques d'une famille paysanne bretonne au nom de Mme Yvonne Riou-Bonnefoy, de La Motte, sur la vie à MILIZAC et ses traditions au cours de la première moitié du XXème siècle.

Un concours de circonstances et d'événements favorables, la situation géographique, des phénomènes successifs tels que l'exode rural puis l'exode urbain, l'urbanisation, la politique foncière (P.O.S. de 1983), la volonté des Maires successifs : François Nédélec( 1950-1967), Jean Mao (1967-1971), Gabriel Raguénès (1971-1983) et Hubert De Poulpiquet (1983-2001), François Guillou (2001...) ont conduit la Commune de MILIZAC sur la voie de l'expansion sans renier ses origines linguistiques, culturelles et historiques.

Enfin, la Commune de Milizac est jumelée avec la Ville de Yealmpton (Devon) de la Cornouaille Anglaise. Les cérémonies officielles du jumelage et les signatures des chartes eurent lieu respectivement à Yealmpton, le 22 Mai 1988 et à Milizac, le 26 Juin 1988.

Dans le domaine du tourisme et des meublés saisonniers, l'on compte six gîtes ruraux, deux aires naturelles de camping, nids vacances et gîtes de France (labels de qualité) et trois établissements de restauration.

A découvrir et à visiter également le Parc de Loisirs des Trois-Curés en Milizac (MM. Bonnefoy et Saliou)

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